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Avengers : Le dessin animé


Les studios Marvel ont dévoilé un teaser de leur prochain cartoon : The Avengers : Earth’s Mightiest Heroes.
J’en attend la sortie depuis bien longtemps.  Les derniers cartoons Marvel acceptables datant des années 90 (Spider-Man, X-Men, et Hulk).

Le teaser donne une idée de la qualité de l’animation – Équivalente à ce que l’on trouvait dans JLA/JLU . Disney ayant racheté Marvel l’année dernière, je dois avouer que je m’attendais à mieux.

Pour continuer la comparaison avec JLA/JLU, il faudra attendre de voir quelques épisodes pour évaluer la qualité des scénarios.

Cleveland vs. Wall Street


Cleveland vs. Wall Streeet

J’ai placé ce post à la fois dans la catégorie « Films » et dans la catégorie « Logique » car en plus d’être un très bon documentaire sur les conséquences de la crise dite des « subprimes », il constitue également un excellent exercice de détection d’arguments fallacieux.

Les gens de Cleveland essaient depuis maintenant plusieurs années d’intenter un procès contre une vingtaine de banques de Wall Street, jugées responsables plus ou moins directes de plusieurs milliers d’expulsions dans la ville.
Les avocats des banques ont jusqu’ici retardé l’échéance – à une date pour le moment  indéterminée.
Une équipe Franco-Suisse a donc décidée de donner l’occasion à Cleveland de s’exprimer lors d’un procès fictif.

Le procès lui même n’est qu’une fiction, mais les avocats, les témoins, le juge et les jurés sont réels et jouent leurs propres rôles. Pas de script ni de répétition.
Personne ne connait donc d’avance l’issue du procès.
Comme d’habitude, je ne donnerai pas ici de « spoiler » . Sachez néanmoins que dans un procès civil dans l’Ohio, sur 8 jurés, six doivent se prononcer pour la culpabilité pour que celle-ci soit reconnue.

Les témoins sont multiples : citoyens ruinés et expulsés de chez eux, policiers, brokers, l’inventeur d’un logiciel de « re-packaging » de produits financiers, et un théoricien néolibéral.
La question principale soulevée lors du procès est la suivante : Les banques sont-elles responsables  d’une quelconque façon de la ruine des familles de Cleveland dont les dettes ont été « titrisées »?
Bien entendu, la défense aura comme principal argument la responsabilité individuelle des personnes ayant tenté d’acheter au dessus de leurs moyens, alors que la partie civile expliquera que les emprunteurs – souvent des personnes âgées ou peu éduquées, donc bien disposées à faire confiance aux démarcheurs – ont été piégés et que les banques ont accordé des prêts impossibles à rembourser en connaissance de cause.

Je pense en avoir dit suffisamment sur le film lui-même. Maintenant pour ceux pour qui un débat doit s’appuyer sur un discours construit et argumenté, le film constitue un bon exercice.
Je me suis moi-même amusé à repérer  les arguments fallacieux et techniques utilisées par les avocats (y compris celui que je voulais voir « gagner » – la logique et la propreté des arguments n’a pas de camps).
Je vais donc donner deux exemples de techniques utilisées lors du procès, je laisserai les lecteurs découvrir les autres :

  • L’homme de paille : dans les arts martiaux traditionnels, on s’entrainait à frapper un homme de paille – un peu moins solide qu’un adversaire réel, et ne rendant pas les coups. Dans un débat, la technique de l’homme de paille consiste à reformuler une version « affaiblie » du raisonnement de son interlocuteur, et donc facilement attaquable.
    Cette technique est utilisée dans le film par l’avocat de la défense, ceux qui verront le film devineront à quel moment.
  • Argumentum ad misericordiam – Appel à la pitié : il s’agit ici de s’attirer la sympathie du public en faisant appel à son empathie. Dans le film, cette technique est utilisée par la partie civile.

Ces techniques, comme les autres techniques d’enfumage de débats sont à éviter comme la peste si l’on souhaite garder une discussion « propre » sur un sujet donné, mais il faut néanmoins les connaitre afin de les détecter plus facilement.
Comme je l’ai dis précédemment,  ce film constitue un bon exercice. Je le conseille donc à tous mes lecteurs, et j’espère que mes contributeurs « réguliers »  posteront les raisonnements fallacieux qu’ils auront vus.

Bon film!

Les Vengeurs enfin assemblés


The Avengers!!

Chaque vengeur a maintenant un acteur attribué. Marvel a révélé les noms des acteurs incarnant les superhéros présents dans le film qui sortira en 2012 :

  • Robert Downey Jr. (Tony Stark/Iron Man), pas de surprise.
  • Samuel L. Jackson (Nick Fury).
  • Scarlett Johansson (The Black Widow).
  • Chris Hemsworth (Thor).
  • Chris Evans (Captain America), petite surprise (il incarne déjà « La Torche » dans le film « Les Quatre Fantastiques »)
  • Mark Ruffalo (Bruce Banner/The Incredible Hulk), grosse surprise, il remplace donc Edward Norton dans le rôle du Docteur Banner.
  • Jeremy Renner (Hawkeye), addition sympathique au groupe « original » (dans le comics, Hawkeye n’apparait que bien plus tard).

Il y a de bonnes choses dans la distribution. Je suis personnellement heureux que Hulk fasse partie du film. J’ai toujours été partial vis à vis de ce monstre incompris « Hulk tries to help people, but people still hate Hulk. Hulk sad. »

Maintenant, quelques points inquiétants :

  • Joss Whedon écris le script et réalisera le film. Ce réalisateur est capable du meilleur (Serenity, Firefly), comme du pire (Buffy The Vampire Slayer, Angel) et a réalisé plus de séries TV que de films. Le seul film de lui que j’ai eu l’occasion de voir, « Serenity », était cependant très bon.
  • Edward Norton absent du film… Mark Ruffalo, que je n’ai vu jusqu’ici que dans Shutter Island devrait perdre un peu de poids s’il veut faire un Dr Banner crédible.

Je vais donc essayer de ne pas avoir d’apriori avant la sortie d’un film que je n’ai pas encore vu et qui ne sera dans les salles que dans deux ans. Je tenais cependant à donner une opinion préliminaire basée sur les éléments déjà connus.

The Expendables


Voilà un film très attendu par mes amis du « Free ».
Ici, par « Free », je n’entends pas  « Logiciel Libre », mais « Free Fight », ou « Combat Libre ».

On en parle depuis environ un an. Un film d’action réunissant plusieurs vedettes du genre (plutôt que un – ou deux, grand maximum, en général).

L’initiative vient de Sivester Stallone, qui,  je le rappelle, n’est pas un acteur d' »action » comme les autres, et est aussi scénariste et metteur en scène.

Il a donc invité tous ses amis pour leur proposer un rassemblement similaire à ce que l’on a pu voir dans Les Douze Salopards.
Seuls Jackie Chan et Jean-Claude Van Damme n’ont pas répondu à l’appel.

La distribution en terme d’action est plutôt impressionnante :

  • Sylvester Stallone : Réalisateur et acteur. Je rappellerai qu’il a écrit le screenplay de F.I.S.T. – film sur les premiers syndicats américains – car vous connaissez tous déjà Rocky et Rambo.
  • Jason Statham : Héro de l’infâme Transporter, mais excellent dans Snatch, et The  Bank Job
  • Jet Li : Que je préfère en général dans ses films de Honk Kong (toute la série des « Wong Fei Hung ») plutôt que dans ses films américains
  • Dolph Lundgren : Ivan Drago!!!! Le méchant russe de Rocky IV : le monsieur a un Master en Chimie, et a abandonné ses études au MIT pour devenir acteur.
  • Eric Roberts : L’un des protagonistes de Best Of The Best, mettant en scène une équipe américaine de Tae Kwon Do dans un tournois international.
  • Randy Couture : Champions de l’UFC 13 – catégorie Poids lourds – aujourd’hui acteur.
  • Steve Austin : Catcheur/Acteur.
  • Terry Crews : Le Captain Jericho dans l’inconsistant Terminator Salvation.
  • Mickey Rourke : Très bon dans The Wrestler. Carrière de boxeur honorable : 6 victoires (dont 4 KO),  0 défaites, 2 matchs nuls.
  • Arnold Schwarzenegger : Actuel gouverneur de Californie qui apparemment a le temps de faire des apparitions dans des films…
  • Bruce Willis : Habitué des films d’actions où, en général, il sert de sac de frappe aux méchants pendant 80% du film.

Le synopsis est un classique : Une bande de mercenaires sans rien à perdre (« Expendable » peut d’ailleurs être traduit par  « Que l’on peut se permettre de perdre »  en anglais) est engagé pour renverser un dictateur en Amerique du Sud.
Etant donnée la distribution,  je pense que l’on peut s’attendre à des scènes de combat rapproché détaillées et « techniques », ce qui ravira mes amis du Free.

Encore un film que j’attends de voir avec impatience et dont on peut déjà voir la bande annonce pour se faire une idée des dommages collatéraux :

Quand j’étais plus jeune, mon grand frère et moi nous disions « Un jour, quelqu’un devrait faire un super film avec tous les acteurs de baston! ». J’espère qu’il est content.

Conférence Robotique et IA – Résumé


En marge du Comic-Con’  j’ai eu la chance d’assister à la conférence « Robotique et Intelligence Artificielle ».
N’ayant pas prévu d’y participer, je n’ai pas eu l’occasion de prendre de notes. J’ai cependant été suffisamment intéressé pour en retenir les grandes lignes.

Cet article est basé à la fois sur mes souvenirs et sur un mail envoyé à des amis après la conférence (un bon moyen de conserver ses idées, à défaut de notes…).

Voilà donc ce que j’ai retenu  :

La conférence débuta par un historique, rappelant que le rêve du robot est très vieux (mythe de Pygmalion, le Golem).

  • Saut dans le temps : Descartes, avec son « Discours de la Méthode » posa les bases du raisonnement logique non biaisé.Cela me donne envie de lire  ce Discours de la Méthode. C’est une lecture très courte qui peut se trouver à 2€.
    Les conférenciers n’ont pas mentionné Pythagore qui fut l’un des premiers mathématiciens/philosophes  à utiliser des preuves/démonstrations. Mais c’est peut-être hors sujet.
  • Nouveau saut dans le temps : passé récent. Les débuts de l’électronique, et de l’informatique, avec l’ENIAC, premier ordinateur ne comportant aucune pièce mécanique, et UNIVAC, premier ordinateur à être commercialisé.

Après cet historique, les conférenciers proposèrent une catégorisation des IA. Il y a pour eux deux catégories :

  1. L’ IA faible : ce type d’IA existe déjà partout, de la cafetière au Smartphone. Elle est capable d’apprendre et d’élaborer de nouvelles stratégies, mais uniquement dans le cadre de ce que son concepteur a pu imaginer.Il existe aujourd’hui des robots à forme humanoïdes dotés d’IA faibles, assez impressionnants, mais qui d’une façon « trichent », car ne peuvent répondre qu’à des situations imaginées par leurs créateurs. Ces machines ne sauraient quoi faire si une situation non prévue se présentait.L’IA faible fut à l’origine d’une révolution dans le monde de la construction automobile : En remplaçant les automates répétant  toujours les mêmes mouvements par des robots capable de reconnaître des pièces automobiles aux formes imparfaites, on limita le nombre de rejets dus à des erreurs d’alignement.
  2. L’ IA forte : Ce type d’IA n’existe pas encore. sauf sous forme de modèles, ou de projets en laboratoire. Les IA fortes seraient capable d’apprendre en dehors de tout cadre prédéfini, sans tricher.Les applications des ces modèles d’IA fortes en laboratoire n’ont pas encore dépassé le stade de la débilité,  le principe étant de ne partir de presque rien (un noyau de connaissances basiques), et d’apprendre des choses (et de les appliquer) à partir de là.

En résumé, dans un salon de démo, une machine dotée d’une IA faible serait bien plus impressionnante pour le grand public qu’une IA forte expérimentale qui aurait à peine appris à marcher à quatre pattes. Mais à long terme, l’IA faible, limitée par son cadre d’application sera dépassée par l’IA forte, bien plus versatile.
Le conférencier donna l’exemple d’une IA faible qui est capable de reconnaitre n’importe quelle image de voiture comme une voiture, mais qui ignorera ce qu’est une roue si elle en voit l’image, et sera incapable de faire le lien entre une image de roue et une image de voiture. Une IA forte saurait en théorie le faire.

La conférence s’est ensuite concentrée uniquement sur l’IA forte, et sur les modèles théoriques existants. Il existe apparemment autant de modèles que de personnes travaillant sur l’IA forte.
Les conférenciers se sont limités à parler des quatre catégories de pistes les plus exploitées:

  • Réseaux de neurones : Modéliser des neurones, les mettre dans une boite,  secouer, et attendre…
  • Algorithmique génétique :Mise en compétition de différentes entités « idées », les plus faibles seront détruites, les meilleures survivront  et éventuellement gagneront le droit de fusionner pour donner de nouvelles idées.
    Cette piste semble être actuellement décrédibilisée pour l’IA selon les conférenciers,  car elle  serait infiniment longue pour obtenir un résultat quelconque.
  • Bottom-Up : Recopier l’outil existant. Dans un premier temps, on comprend comment un cerveau fonctionne, puis on essaie de le simuler, partie par partie.
    Analogie de la voiture : On sait comment marche une voiture, on simulera donc son moteur, ses roues, etc…
  • Top-Down : Démarche inverse – concentration sur l’utilisation de l’outil. On part du concept d’intelligence, et on essaie d’imaginer un moyen de le modéliser.
    Analogie de la voiture : une voiture permet de se déplacer, modélisons un moyen de déplacement.
    Cette dernière piste à été décrédibilisée car trop de films de science fiction s’en sont inspirés, apparemment. Les conférenciers semblaient pourtant y croire plus qu’aux autres. Elle nécessiterait de se documenter sur la psychologie, les maladies mentales,  la philosophie, et tout ce qui se rapporte à la pensée.

Puis vint une partie : Les robots et la science fiction, que je passerai ici.

Finalement, les questions-réponses, dont j’ai retenu les plus intéressantes (subjectivement, et au sens large…)

  • Pourquoi des robots à forme humaine?
    Parce que si le robot est destiné à aider ou être le compagnon d’un humain, il évoluera dans un environnement fait pour l’humain. Le meilleur moyen de ne pas l’handicaper dans ses tâches serait de lui donner forme humaine.
  • Pas forcément mon point de vue, mais réponse valide selon moi.

  • L’humain fonctionne par pulsions. Il cherche à survivre et à se reproduire. Doit-on simuler ça pour une IA?
    Non, ce serait « tricher » que de donner des atavismes humains à une IA. car une IA n’est pas un humain. Elle n’a pas besoin à priori de respirer, boire, manger, ou se reproduire.
    Une pulsion qui ne serait pas ‘tricher’ pour une IA serait la préservation de la connaissance qu’elle a accumulée.
  • Les machines se révolteront-elles pour détruire l’humanité?
    Non, si une IA forte est mue par la préservation de la connaissance, pourquoi voudrait-elle tuer un humain. Cela reviendrait à  perdre définitivement toutes les connaissances contenues dans cet humain.
    Au passage, Asimov à été visionnaire avec ses lois de la robotique, même si elles ne seront probablement pas énoncées de cette façon.
    Des comportements déviants pour une IA forte sont possibles, mais autant que pour un humain. Une IA forte « malade » ou « mauvaise » pourrait tuer de façon isolée (comme un humain), mais ce ne sera pas un comportement partagé (comme pour les humains).
    Une IA faible, au contraire, pourrait être suffisamment stupide pour arriver à la conclusion qu’elle doit détruire l’humanité pour effectuer efficacement la tâche pour laquelle elle a été créée – et généraliser ce comportement à ses congénères.
    Résumé : Le Terminator est une IA faible. Sonny est une IA forte.
  • Quel est le plus gros obstacle?
    L’indexation. La capacité de calcul et le stockage des données sont des problèmes physiques, qui seront tôt ou tard surmontés. L’indexation est un problème de concept. Même si une IA à réussi à accumuler suffisamment de connaissance, cela ne sera pas fonctionnel si elle ne peut y accéder rapidement. Et ce problème conceptuel n’est pas encore résolu.
    Les humains indexent apparemment leurs informations lorsqu’ils dorment. C’est pourquoi il est recommandé d’apprendre ses leçons avant d’aller se coucher.

Voilà ce que j’ai pu retenir de cette conférence très intéressante.
Cela m’a donné très envie de construire un robot. Ça tombe bien : je n’ai aucune connaissance en robotique (excepté les bribes qui ont servi à l’écriture de cet article).
Je projette de lancer un projet extrêmement simple début septembre. On peut trouver du matériel pour débutant à un prix peu élevé.
Mon projet modeste sera probablement un robot sur quatre roues capable d’éviter des obstacles par lui-même.

Chers lecteurs, souhaitez-moi bon courage.

Edward Norton ne sera pas Bruce Banner dans Les Vengeurs


Edward Norton en Bruce Banner

Edward Norton en Bruce Banner

Le site ComicbookMovies.com a publié il y a quelques jours une nouvelle à laquelle on pouvait déjà s’attendre, au vu des informations filtrées sur les relations plus ou moins étranges entre Edward Norton et Marvel Studios.

Le rôle de l’alter ego de Hulk ne sera pas tenu par Norton, mais par un autre acteur – non détermine à ce jour.

D’après Marvel et l’agent de Norton, il ne s’agissait pas d’une question de cachet, ni d’un problème de mésentente entre l’acteur et les studios.

Edward Norton a tenu à s’expliquer – sur sa page Facebook – par respect pour ses nombreux fans.
Il semblerait que jouer le rôle de Banner dans les Vengeurs en 2012  ne soit tout simplement pas « bon pour lui »  (« doesn’t work for me« ).
Mauvais timing, peut-être?

Quoi qu’il en soit, il s’agit maintenant pour Marvel de trouver un nouveau Bruce Banner.
La performance de Norton étant pour moi d’excellente qualité, il sera difficile  de lui trouver un successeur.

Des rumeurs parlent de Joaquin Phoenix. pourquoi pas.

Une autre rumeur : le rôle de Banner serait aussi le moins bien payé (probablement car il apparaîtra moins à l’écran que son double géant vert), ce qui peut réduire le nombre d’acteurs désirant l’incarner.
En ce qui me concerne, ce n’est pas forcément une mauvaise chose, car si tel est le cas, seul  resteront les acteurs moins célèbres ou les plus motivés (voire, les deux).

Voici la liste des acteurs qui me viennent à l’esprit pour succéder à Edward Norton :

  • Adrian Brody est un acteur plutôt versatile et qui a déjà joué dans des films à petit budgets, uniquement motivé par son amour de la profession.
  • David Duchovni (l’agent Mulder) est, quant à lui un grand fan de Hulk et aimerai l’incarner à l’écran.
  • David Tennant (Doctor Who!!!!) me semble également avoir la versatilité et le talent nécessaire pour incarner la personnalité complexe et torturée du Docteur Banner.
  • Christian Bale car il est suffisamment transformiste (cf la différence entre Le Machiniste et Batman) pour jouer n’importe qui avec brio. Un risque de conflit/confusion avec Batman est cependant à prévoir.

En conclusion, la lettre d’explication d’Edward Norton à ses fans :

Lettre d'Edward Norton

Lettre d'Edward Norton

Merci donc à Edward pour son excellente interprétation de Bruce Banner, et bon courage pour la suite de sa carrière.

Thor et Captain America : les Costumes!


Les deux prochains films des studios Marvel, tout deux prévus pour 2011, ont déjà trouvé leurs acteurs.

Thor sera interprété par Chris Hemsworth (le père du Capitaine Kirk dans Star Trek XI), et ce sera Chris Evans (un habitué des rôle de superhéros : La Torche Humaine dans Les Quatre Fantastiques) qui incarnera Captain America.

Thor

Thor

Thor étant déjà en tournage, quelques images de l’acteur principal en costume sont  disponible sur la toile.

Les images du costume de Thor ne lui rendent pas vraiment justice… Sur fond blanc, le costume parait un peu étrange, et le cuir, de mauvais gout.

Mais une fois « dans le film », je pense que ce costume s’intègrera bien au décor. De plus, le cuir semble un choix logique pour un personnage Viking.

Mjolnir, le marteau magique de Thor, me semble être un ajout numérique sur cette photo, ce qui m’amène à penser que de nombreux effets visuels lui seront associés.
Rappelons que Mjolnir est aussi versatile que le tournevis sonique de Doctor Who : Il permet en effet à Thor de voler, de manipuler la foudre, de créer des champs de force, d’ouvrir des portes dimensionnelles, et  bien d’autres choses encore.
Tout ce potentiel ne sera peut-être pas exploité dans le film, mais chacun d’entre eux implique une quantité non négligeable d’effets spéciaux.

Captain America

Captain America

Du costume de Captain America, seul le concept est disponible – le film n’étant pas encore dans une phase aussi avancée que Thor.

L’adaptation à l’écran de ce costume était des plus problématique. En effet, si les couleurs criardes de ce costume ne posent pas de problème dans un comics, le concept costume/bannière étoilée bleu-blanc-rouge donnerait un effet des plus étrange dans un film.

Le concept qui sera finalement utilisé me semble avoir trouvé un bon compromis entre fidélité au comics et rendu à l’écran.

Il s’agirait donc d’une tenue militaire (avec casque, bottes, et équipements) adaptée aux couleurs du superhéros patriote.

Deux costumes seraient prévus pour le film :  l’un serait utilisé pour les scènes se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, l’autre serait contemporain à Iron-Man et Hulk.

Dans les deux cas, je suis donc plutôt satisfait de la direction visuelle prise par les deux films. Etant donné la difficulté d’adaptation de ces deux personnages à l’écran (ainsi que les précédentes tentatives), il y avait de quoi s’inquiéter.  Me voilà maintenant rassuré.

Comic-Con’ 2010 : bilan


Le Comic-Con 2010 à eu lieu le week-end dernier, et j’ai préféré laisser passer quelques jours d’analyse avant d’écrire sur le sujet.

Le temps de l’analyse étant terminé, voici quelques conclusions, en commençant par les leçons tirées :

  1. Venir préparé. C’est à dire connaitre le programme et le plan des lieux avant de s’y rendre, avoir une idée précise des choses auxquelles on veut absolument participer, et de leurs emplacements dans les quatre dimensions  classiques. De cette façon, on gagne du temps, on est sûr de ne pas rater des choses, et on sait quand on aura du temps libre pour manger, se promener et prendre des photos.
  2. Arriver en avance. Certaines personnes très motivées arrivent plus d’une heure en avance, ce qui génère une queue énorme à l’entrée. Ceci est valable aussi à l’intérieur du Comic-Con’ pour les dédicaces, les avant premières, et certaines conférences. premier arrivé, premier servi.
  3. Etre attentif : tout d abord à l’entrée, où il n’est pas évident de savoir dans quelle queue se placer en fonction du type de ticket. A ce sujet, les pass de 1/plusieurs jours et les premiums/VIP ont droit à leur propres queues, de taille très inférieure à la queue « sans tickets ».
  4. Venir si possible avec sa nourriture et du liquide. Il n’y a qu’un seul DAB ce qui génère aussi de la queue.
  5. Ne pas être timide : les différents participants sont très sympathiques (oui, même Adrian Paul) et sont là pour rencontrer leurs fans. N’ayez donc pas peur d’aller vers eux. Même chose si vous voulez prendre une personne déguisée en photo : Elle est là pour ça, donc inutile de le faire en cachette. En plus, l’avantage de demander, c’est que la personne prendra la pause pour vous.

Après les leçons, le contenu des « features » auxquelles j’ai participé :

  • Les projections de films/webseries amateurs : j’ai ainsi découvert French Nerds qui diffusait ici ses parodies de films ainsi que ses débats (qui sont du type : « Goku vs Vegeta », ou « Super NES vs Megadrive »), mais aussi leur série originale :  Le Visiteur du Futur que je conseille au curieux fascinés par le voyage dans le temps.
  • La feature Doctor Who: La BBC, qui est décidément une chaîne de télévision fort sympathique a gracieusement envoyé le premier épisode de la cinquième saison (inédite en France), ainsi que deux making-offs (dont un spoiler, vraiment sympa, la BBC! 🙂 ).  Cette feature m’a rassuré dans le sens où j’ai découvert que je n’étais pas seul en France à apprécier le génie de cette série. La salle était pleine, et j’ai même pu discuter avec des fans d’ autres générations à qui je n’avais pas à expliquer mes diverses références à Doctor Who. Je n’étais pas non plus le seul à connaître par coeur les dialogues d’une saison supposée inédite en France…
    L’organisateur de cette feature nous a également filmé avant et pendant la projection. Le film sera envoyé à la BBC et peut se résumer au message suivant: « Faites venir l’équipe pour le Comic-Con’ 2011! ».
    Bref, un très bon moment qui me donne déjà une idée de mon prochain costume: veste de tweed et noeud papillon!
  • Conférence « Bande dessinée SF d’hiers et d’aujourd’hui, le futur a-t-il changé » : Très décevant!!! Les participants étaient hors sujet. J’ai plus entendu de complaintes sur les dessins animés Français trop « fleur bleue » comparés aux Japonais, et sur le génie sous-exploité de Moebus, que d’arguments effectivement en rapport avec le titre de la conférence…
  • Dédicace Jeff Loeb & Geoff Johns : J’attendais cette dédicace avec impatience. J’ai sorti mes copies de « Incredible Hulk #600 » et « Flash Rebirth #1 » de mon coffre fort afin de les faire signer. J’admirais le travail de Jeff Loeb dans le comics Superman/Batman et les séries Heroes et Smallville.
    J’ai donc été très déçu d’apprendre que la séance de dédicace avait été annulée…
    Résultat : Jeff Loeb est maintenant 6ème dans ma liste d’ennemis jurés (juste derrière Joël Schumacher pour avoir pratiquement anéanti la franchise Batman, et Georges Lucas pour avoir ignoré la continuité entre ses deux trilogies en croyant que personne ne s’en apercevrait…).
  • Conférence « La robotique et l’intelligence artificielle » : Fort intéressante. J’y ai appris pas mal de choses, et cela donne envie de plus se renseigner sur le sujet. Je n’en ferais pas le résumé ici, car cette conférence à elle seule mérite un article.
  • War of the Worlds – Goliath : une feature « surprise », pour moi. Les acteurs de la série Highlander sont venu ici présenter un projet d’animation…. Sans aucun rapport avec Highlander. War Of the Worlds se situe 15 ans après les faits décrits dans le roman d’HG Wells, en 1915. Je n’en dit pas plus, j’y consacrerai un article en temps voulu.

En plus des différentes features, nombre de stands réservent des surprises. La plus sympathique étant la découverte d’Hello Geekette, une web série des plus amusantes. L’équipe est très sympa, la série est originale et mérite d’être connue. d’ailleurs, voilà un lien vers le site.

Les gens costumés peuvent eux aussi surprendre par leur imagination. Certains costumes sont très détaillés et ont dû demander beaucoup de travail. j’ai pu voir un Flash plutôt bien réussi, une Power Girl et  une Wonder Woman très crédibles, un Doctor Doom plus machiavélique que jamais, et – le costume probablement le mieux réussi – une Jedi Twi’lek (dont la peinture ne fondait pas malgré le temps et la chaleur).

En conclusion de ce (long) article :
– J’ai beaucoup apprécié le Comic-Con’
– J’y retourne en 2011 : cette fois, préparé!
–  Jeff Loeb ne m’échappera pas.  « Ah, Loeb, my old friend. Do you know the Klingon proverb that tells us revenge is a dish that is best served cold? … It is very cold in space ».

La Disparition d’Alice Creed, ou le concept du film en entonnoir


La Disparition d’Alice Creed est un thriller Britannique sorti la semaine du 28/6 en France.

Le synopsis : deux individus particulièrement bien préparés enlèvent une jeune fille afin d’obtenir une rançon.
Concept à première vue plutôt banal, mais les choses se compliquent très vite.

Réalisé avec peu de moyens, le film emploie une recette simple mais efficace – du moins, du point de vue de la réalisation. Il n’y a que trois acteurs, et la grande majorité du film se déroule dans un deux pièce, ce qui contribue à rendre l’atmosphère plus oppressante.

Quant au scénario et au déroulement des évènements, tout est fait pour plonger le spectateur dans l’incertitude du début à la fin du film.

Et c’est à ce stade de l’article que le concept du film en entonnoir fait son apparition.
Il est vrai que l’incertitude règne dans la majorité du film, quant à la longévité des trois personnages (ainsi qu’aux  relations existantes entre eux).
Mais plus le film avance, plus les évènements se déroulent, plus le futur deviens certains et prévisible.
Et tel une  particule subatomique soumise à une observation, ou liée à un corps macroscopique, le film subit une décohérence à tel point qu’aux deux tiers du film, le champs des possibilités est épuisé et devient totalement déterministe. En gros, plus le film avance, plus on peut deviner la fin – qui en devient donc décevante – ce qui pour un thriller est plutôt gênant.

C’est ce que l’on peut résumer par le terme imagé de « film en entonnoir » (l’idée m’est venue à la sortie du film, et j’en suis plutôt fier).

Pour résumer : mon opinion est que le film n’est pas mauvais, les deux premiers tiers sont d’ailleurs très prometteurs, mais lorsque l’entonnoir commence à se refermer, dans la dernière partie du film, on est un peu déçu.
Si je devais le noter, je lui donnerais 66%.

Doctor Who Serie 5 : « Geronimo! »


La saison 5 (series 5 en anglais UK) de la série culte Britannique Doctor Who s’est conclue le weekend dernier sur BBC One.
Après avoir vu la totalité des 13 épisodes, je suis prêt à en faire une présentation sans spoiler.

Je ne présenterais pas Doctor Who ici. Ceux qui ne connaissent pas la série peuvent trouver plus d’information sur l’article Wikipedia lui étant consacré. Ou pour une perspective plus « personnelle », dans le blog de spi.

La saison 5 met en scène une nouvelle incarnation du Docteur – La onzième – interprétée par Matt Smith. Le public y retrouvera d’anciens ennemis, dont certains ont été « upgradés » (je vous laisse deviner lesquels), fera la connaissance de nouveaux – dont un nouveau « nemesis » du Docteur : Le Dream Lord (je n’en dis pas plus), et découvrira un nouveau TARDIS, un nouveau tournevis sonique, et un nouveau compagnon : Amy Pond  (interpretée par Karen Gillan).

Concernant le jeu d’acteur, comme à chaque nouvelle régénération, le Docteur change de peau et de personnalité. Matt Smith incarne un Docteur un peu moins comique que son prédécesseur (David Tennant), mais tout aussi farfelu.
Alors que le dixième Docteur semblais (du moins, en apparence) ne pas se soucier des conséquences de ses actions, notre nouveau héros fais preuve de beaucoup plus de responsabilité,  ce qui amène à plus de moments tragiques dans l’ambiance généralement comique de la série.
Matt Smith ne met qu’un épisode pour trouver son personnage – le premier épisode, où le docteur découvre sa nouvelle personnalité, ça tombe bien – auquel on fini par s’attacher au cours des 13 épisodes.

Cette nouvelle saison suit un fil conducteur plus fort que les précédentes, avec quelques « stand-alone » particulièrement bien construits et d’une qualité du même ordre que Blink (meilleur « stand-alone » épisode de la saison 3 – récompensé aux Hugo Awards). Mais je ne spoilerai pas.

Une grande partie des épisodes sont écrit par Stephen Moffat, l’excellent scénariste à l’origine de « Blink ».

Le compagnon – Amy Pond – apporte, elle aussi quelque chose de diffèrent à cette saison. Sa relation avec le Docteur se situe quelque part entre Rose et Donna Noble, avec deux éléments originaux apparents dès le premier épisode.

Mon opinion : J’ai adoré. Chaque épisode réserve des surprises. Tous les éléments nécessaires à un bon Doctor Who sont au rendez-vous : Personnage principal à moitié fou, effets spéciaux « modernes » cohabitants avec trucages des années 60, scénarios tordus servis dans le désordre, et une bonne dose  d' »Exterminate!!! ».

En conclusion, le trailer étendu de la saison 5, tel qu’il a été diffusé à la fin du premier épisode :